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Le 4x4 turbo de la FEB... pour nous envoyer dans le mur!

En 4x4 turbo... dans le mur!

 

 

Non ce n’est pas la marque du nouveau véhicule tout terrain hyper polluant de Trump. C’est tout simplement le nom trouvé par la FEB pour relancer le pays droit dans le mur... (à lire dans le Soir du 3 juin 2020)

 

 

La crise du Covid a démontré au moins deux choses fondamentales : 

 

 

Tout d’abord que ce sont les travailleur.euses notamment des secteurs essentiels qui nous ont permis de sauver des vies et de continuer à faire tourner le pays. Pas la FEB ni les spéculateurs en tous genres. 

 

 

Ensuite, que si c’est bien sur la sécurité sociale et les services publics que nous avons pu compter pour éviter le chaos en aidant les travailleur.euses et les petits indépendants à passer le cap, elle démontre aussi qu’il aurait fallu renforcer ces deux piliers essentiels pour mieux aider la population. 

 

 

Or, ce que propose la FEB dans son super plan de relance, c’est de poursuivre les politiques menées ces dernières années pour continuer le saccage de nos soins de santé, de notre sécurité sociale et de nos services publics. 

 

 

Parce que proposer de diminuer encore les cotisations sociales qui financent la Sécu ou les contributions des entreprises pour financer les services publics, en augmentant soi disant légèrement le salaire net des travailleur.euses, c’est uniquement faire gonfler les profits des grosses entreprises et nous préparer à une catastrophe pire encore pour la prochaine crise. 

 

 

Si la volonté est de réellement augmenter les salaires des travailleur.euses sans toucher à la Secu ni aux services publics, les solutions existent. Elles permettent de gommer les inégalités de salaires homme/femme, d’augmenter les pensions et même de réduire collectivement le temps de travail.

 

 

Mais il faut aller chercher l’argent là où il s’est entassé durant des dizaines d’années. Pas dans celles des travailleur.euses qui créent les richesses. 

 

 

Car en effet, cerise sur le gâteau, la FEB propose d’enfoncer un peu plus les travailleur.euses de ce pays en rendant moins chères les heures supplémentaires. Et en limitant le chômage dans le temps alors qu’ils s’apprêtent à licencier à tours de bras. 

Et alors que l’encre du chèque public qu’ils ont touché n’est pas encore sec!

 

 

Quand la FEB parle d’un nouveau pacte social, faisant référence au pacte de 1944 à la base de la création de la Secu, leur objectif est clair. Alors que le pacte initial avait scellé la contribution des entreprises au financement de la Secu et des services publics (pour redistribuer équitablement les richesses), la FEB veut faire sauter ce point. Histoire de rafler toute la mise.

 

 

Pour relancer la croissance. Pas la croissance du bien être de la population et de la protection de la planète. Juste celle des profits de leurs actionnaires et de leurs intérêts particuliers. 

 

 

La FEB, c’est ce scorpion qui pique la grenouille qui l’avait embarquée sur son dos pour lui faire traverser l’étang. Parce que c’est dans sa nature. Quitte à faire couler tout le monde... 

 



03/06/2020
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