Pénibilité: (triste) état des lieux au 18/5/17
Pénibilité : Etat des lieux (18/5/17)
Alors que les syndicats ont déposé une proposition validée par des professionnels de la santé dans le cadre des travaux sur la pénibilité, la FEB continue à rejeter en bloc la proposition sans aucun argument crédible.
En groupe de travail technique hier, au lieu de s’atteler à discuter méthodologie, le patronat s’est contenté de tenter de ridiculiser nos critères.
Illustration lorsque le patronat, cyniquement, évoque les camionneurs en avançant que puisqu’ils étaient tous confrontés au risque d’accidents de la route, ils devaient probablement tous être reconnus en pénibilité ?
Réponse de nos experts, médecins du travail : Si on reprend sérieusement votre exemple des camionneurs, notre proposition reprend par exemple les vibrations manu bracchiales, les rythmes de nuit, certaines conditions de stress prolongé, qui sont des facteurs explicitement repris dans la législation. Nous n’avons rien inventé. Juste repris ce qui existe dans la législation actuelle. Et vous devriez le savoir puisque ces données doivent etre traitées OBLIGATOIREMENT pour chaque travailleur par les services externes de prevention.. Et conservées minimum 15 ans.
Silence sur le banc patronal…
Technique tres constructive en matière de concertation sociale, surtout sur un sujet aussi crucial, mais désormais habituelle de la part d’un patronat qui sait qu’il sera en bout de course servi par ses alliés du gouvernement. Faire semblant de négocier, tenter de décrédibiliser les propositions syndicales, déplorer qu’il ne soit pas possible de trouver d’accord (à cause de syndicats irresponsables) et laisser faire le gouvernement qui n’aura plus qu'à copier/coller la proposition patronale…
Triste concertation sociale. Dramatique dérive de la politique aux ordres des gros actionnaires au détriment des intérêts (et de la santé) de la population…
A découvrir aussi
- La FGTB appelle le PS à changer de cap (Festival des résistances FGTB Verviers)
- Lorsque concertation sociale ne rime plus qu'avec concessions sociales, pas d'autre choix que de faire changer la peur de camp!
- Gouvernement des riches et des patrons: billet2
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 39 autres membres