Alternative(s)

Le 30 juin, le peuple congolais fêtera les 60 ans de son indépendance.

Or, au quotidien nous croisons des travailleur.euses congolais.es sans papiers à Bruxelles et ailleurs qui démontrent tristement que le colonialisme est toujours bel et bien présent et continue à faire des ravages.

Le colonialisme de ces multinationales qui exploitent des hommes, des femmes et des enfants en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud et partout dans le monde pour s’enrichir au détriment de vies humaines. Forçant certains d’entre eux à risquer leurs vies pour venir en Europe. Pour éviter de mourir dans les mines de Coltan par exemple, au profit de multinationales à capital belge, européen, américain ou chinois. Condamnant la grande majorité à tenter de survivre dans la misère là-bas.

Le dramatique "épisode" de Georges Floyd aux Etats-Unis et la vague de contestation qui se traduit en Belgique par le déboulonnage des statues de Léopold II réveille des consciences.

Excuses ou pas du Roi, c’est à travers les politiques qui seront adoptées par les gouvernements que nous mesurerons si nos gouvernants veulent en finir avec les discriminations vis-à-vis de ces peuples opprimés. Ou si nos gouvernants continuent à fermer les yeux devant les exactions de ces multinationales.

Les causes à l’origine des actes racistes sont multiples. L’éducation et le rappel de l’histoire sont une partie importante, essentielle du remède.

La lutte contre les inégalités et contre l’exploitation par ces multinationales qui créent la misère et forcent des êtres humains à devoir tout quitter fait également partie de la solution.

Alors agissons et arrêtons de faire comme si on ne savait pas!